Je peins
et heureusement qu’en face de cet arbre
que tu ne dois pas confondre avec ton sexe, ton âme ou ton désir,
il y a ce vallon d’herbe simple où au bout,
dans la ruine qui plane,
je te demande de regarder
pendant que je t’enlace chaque printemps naissants.
Alors je peins dans l’éclair de l’instant oublié des siècles...
Alors je peins l’univers vide de centre.